Emphasis Eidôlon – De l’apparence, du visible

  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible
  • Emphasis Eidôlon, 1995
    De l’apparence, du visible

Le jeu n’est pas plus gratuit que ne l’étaient les mythes grecs convoqués par Sophie Bernard. Son oeuvre nous fait participer à une exploration, en termes plastiques et optiques, des conditions de l’image, indissociable du regard. Pensée en termes grecs, l’image que l’on perçoit se forme par emphasis, par apparition sur une surface réfléchissante, dans un milieu transparent ou sur la pupille, miroir logé au creux de l’œil.
Elle résulte d’une empreinte, d’un « typos », terme qui se réfère à la gravure, à l’estampage, au modelage. L’impression visuelle tirée – imprevisa ? -, produite par le choc des particules lumineuses, est ainsi conçue sur un modèle technique, celui de la fabrication artisanale de signes ou d’objets figuratifs. Image et regard participent de la même essence et la lumière est leur substance. C’est à ce retour aux sources d’une métaphores matérielle que nous convient les belles réflexions de Sophie Bernard.

Françoise FRONTISI-DUCROUX
Sous-directeur au Collège de France
Membre du centre Louis Gernet